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Au coeur des Tian-Shan

Kirghizistan - Une nature et un peuple façonné par la montagne

Préparez-vous à être éblouis par les paysages de ce pays d'Asie centrale. La montagne y règne en maître avec des fonds de vallée allant jusqu'à 3 000 mètres au-dessus du niveau de la mer, surplombés par les plus hauts sommets du Tian Shan qui s'élèvent à plus de 7 000 mètres. Le Kirghizistan est réputé pour son hospitalité, particulièrement dans les hauts alpages nommés jailoo C'est une belle destination ornithologique même en été lorsque la migration est terminée ailleurs, car bon nombre de nos espèces cibles ne rejoignent leurs aires de reproduction qu'à la mi-juin. Cela ne signifie pas pour autant que le Kirghizstan ne compte que des montagnes : vous découvrirez également un monde varié de glaciers, certes, mais aussi de canyons, de terres arides, de lacs immenses, d'oasis et de forêts secrètes. Attendez-vous à une bonne dose de pistes, y compris la traversée de cols de montagne escarpés : Plus qu'un voyage, c'est une aventure!

Quand: Juin et juillet sont les mois cibles, mais contrairement à beaucoup d'autres destinations ornithologiques, il y a beaucoup à voir même en août.

Durée: Nous organisons normalement ce voyage sur 15 jours et 14 nuits.

Arrivée et départ: Le circuit décrit ci-dessous démarre à Osh, la deuxième ville du Kirghizistan, et se termine à Bichkek, la capitale.

Ce qui est inclus: Ce voyage comprend tout ce qui est nécessaire sur le terrain : Votre guide ornithologue francophone, le transport (qui varie en fonction de la taille du groupe), l'hébergement et la nourriture.

Ce qui ne l'est pas: Vos vols internationaux à destination et en provenance du Kirghizistan, vos dépenses personnelles (souvenirs, appels téléphoniques, etc.), les boissons alcoolisées et le supplément pour chambre individuelle, le cas échéant. Vous devez également vous assurer que vous disposez d'une assurance voyage et médicale complète pour ce voyage ; nos circuits sont souvent éloignés et hors des sentiers battus et les installations médicales sont rares. Nous ferons toujours de notre mieux pour vous aider en cas d'accident, mais nous ne sommes pas responsables du vol d'effets personnels ou de blessures.

Itinéraire

Jours 1-2-3

Canyons et forêts secrètes. Notre voyage commence à Osh dans la grande vallée de la Ferghana, d'où nous explorerons les canyons, rivières et forêts rarement visités du sud du Kirghizistan. La région est aussi belle que pleine d'oiseaux. Attendez-vous à l’iranie à gorge blanche, à la fauvette orphéane, au traquet variable, au rougequeue à calotte blanche, au roselin de Blyth, au bruant de Stewart, au loriot indien, à la fauvette de Hume, au monticole bleu et à de nombreux vautours (fauve, percnoptère d’Égypte et moine). Pie-grièche Schach possible. Nous devrions aussi avoir notre première mésange à nuque rousse et nous aurons des chances de roselin du Lichtenstein.

Jours 4-5

Forêt de noyers d'Arslanbob. Nous nous dirigeons ensuite vers la plus grande forêt de noyers du monde autour d'Arslanbob. Il s'agit d'une magnifique région de forêts reliques, de sommets enneigés et de villages traditionnels ; nous pouvons nous y attendre à la meilleure nourriture du voyage. Côté oiseaux, la forêt devrait nous permettre d'apercevoir des pics à ailes blanches, des mésanges du Turkestan, des mésanges azuré (sous-espèce flavipectus à poitrine jaune), des grimpereaux de l’Himalaya, des énicures nain et, avec un peu de chance, la sous-espèce tianshanicus du pigeon colombin. La sous-espèce harmsi de la chouette hulotte niche dans les vieux noyers, mais demande une bonne dose de chance pour être observée. Par la suite, au fur et à mesure que nous gagnerons de l’altitude, le paysage et la faune transiteront vers les forêts de genévriers avec le rougequeue à tête bleue, le pouillot griséole et le gros-bec à ailes blanches.

Jour 6

Les forêts et les falaises ripariennes de la rivière Naryn Nous avons un long trajet pour arriver à Kazarman aujourd'hui. En chemin, nous avons notre dernière chance pour les espèces forestières que nous aurions pu manquer. Nous prendrons le col avec notre première chance de niverolle alpine. Notre cible principale dans la région sont les forêts ripariennes de la rivière Naryn qui hébergent la rémiz couronnée, la rousserole isabelle, le gorgebleue à miroir, le roselin cramoisi et plus encore. Les falaises imposantes de la région abritent également la sittelle des rochers de l’Est, le moineau soulcie et jusqu'à cinq espèces de vautours (le percnoptère d’Égypte et le gypaète étant les plus difficiles à repérer).

Jours 7-8

Lac Chatyr-Kul. Nous avons deux jours pour explorer le lac de haute altitude de Chatyr-Kul (3530 m), qui devrait être un point fort de ce voyage. Ce lac n'est pratiquement jamais visité et s'y rendre demande du temps (et de la bureaucratie), mais il en vaut la peine. Il abrite la dernière colonie d'oies à tête barrée du Kirghizistan et la végétation alpine qui entoure le lac est utilisée par les pluviers Mongols et les alouettes hausse-col pour se reproduire. C'est également un paradis pour les oiseaux aquatiques et, pendant la migration, pour les limicoles. Attendez-vous à un grand nombre d'oiseaux et, avec un peu de chance, un faucon de Barbarie ou même un faucon sacre pourrait nous survoler. En raison de l'altitude, nous ne logerons pas au bord du lac, mais au caravansérail historique de Tash-Rabat, dans une vallée voisine. Le rougequeue de Güldenstadt, le roselin de Hogson, l'accenteur de l'Himalaya et la niverolle alpine se reproduisent dans la région, de même que le grand roselin... rarement vu, mais un régal pour les ornithologues chanceux !

Jours 9-10

Les badlands du lac Issyk-Kul. Après Chatyr-Kul, nous descendons vers le lac Issyk-Kul (le mot ‘’mer’’ semble plus approprié), où nous passerons deux jours d'observation à la recherche du ganga unibande, du syrrhapte paradoxal, du bruant à cou gris, de la perdrix choukar, du roselin de Mongolie, de l'hirondelle pâle, de l’hypolaïs Rama, du rougequeue noir (la sous-espèce phoenicuroides ) et plus encore. C'est aussi notre première chance pour le célèbre bec d’ibis tibétain, ainsi que le cincle plongeur et de Pallas.

Jours 11-12-13

Montagnes et vallées du Kirghizistan oriental. Cette dernière partie du voyage est centrée autour de la ville de Karakol, un ancien poste-frontière impérial russe situé près de la rive orientale d’Issyk-Kul et niché aux pieds des montagnes du Tian-Shan. Nous visiterons différentes altitudes et vallées tout en donnant la priorité à la haute montagne. Nous devrions y voir le tétraogalle de l'Himalaya (c'est une espèce très chassée et les observations rapprochées sont rares), les accenteurs de l’Himalaya, brun et à gorge noire, le pigeon des rochers, le roselin de Hodgson (nous ferons de notre mieux pour trouver le roselin de Brandt, beaucoup plus difficile), les rougequeues de Güldenstädt, d'Eversmann, à tête bleue et noir, la calliope de l'Himalaya , les pouillots griséole, de Hume et verdâtre ainsi que les magnifiques orite de Sophie et roselin à dos rouge. Des aigles royaux et des griffons de l’Himalaya devraient voler au-dessus de nos têtes, tandis que bruant à calotte blanche, casse-noix moucheté et mésange Songar (sous-espèces de la mésange boréale) nous attendrons à une altitude plus basse. Nous explorerons également les rives du lac Issyk-Kul lui-même pour le pluvier à collier interrompu, l'avocette élégante, le vanneau huppé, la bergeronnette citrine et la locustelle de Pallas. Le harle huppé se reproduit ici en très petit nombre.

Sur le chemin du retour vers Bichkek, nous prendrons le temps de visiter un site historique de pétroglyphes près de Cholpon -Ata.

Jour 14

Autour de Bichkek. Pour ce dernier jour, nous explorerons les steppes cultivées du Kirghizistan. Elles abritent des espèces d'oiseaux totalement différentes telles que l'alouette calandre, l’épervier shikra, l'ibis falcinelle, le monticole de roche, la buse féroce, le faisan de Colchide (sous-espècemongolicus ), le moineau espagnol, la pie-grièche à poitrine rose et autres. Ce paysage est habité par des outardes canepetières et nous serons à l'écoute de leurs cris le soir venu. Différents bassins d'irrigation peuvent également accueillir des sternes pierregarin et naine, des guifettes noires, des échasses blanches, des glaréoles à collier (pas tous les ans), des bécassines des marais, etc.

Jour 15

Départ. La plupart des vols partent très tôt le matin, mais ceux qui prennent des vols plus tardifs devraient avoir le temps de faire un petit détour sur la route de l'aéroport de Manas, car les étangs situés à proximité peuvent réserver de belles surprises.

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